Congrès virtuel 2025
Pour s'inscrire au congrès les 6-7 et 8 juin 2025, cliquez ici.
Rosie Godbout
conférencière
vendredi 6 juin
heure : 19 h 30

La recherche de Rosie Godbout s’appuie sur la conviction que le vêtement est une création à part entière, une œuvre à la fois sculpturale et picturale. Il s’élabore en fonction du corps et de son mouvement : « Art à porter ».
Exposées au Salon des métiers d’arts de Montréal depuis 1979, les œuvres de l’artiste visitent Toronto, Vancouver, New York, Chicago et, tout récemment, Paris et Barcelone. Toutefois, au-delà de la richesse et de la volupté des tissus qu’elle crée, c’est d’abord comme styliste et coloriste que Rosie Godbout impose sa signature. Elle a participé à sept éditions du Grand Prix des métiers d’art du Québec. Les différents jurys internationaux appelés à juger du travail des candidats lui attribuent quatre mentions et par deux fois, le Grand Prix lui-même, la consacrant ainsi l’artiste la plus honorée de cette prestigieuse compétition bisannuelle.
Finalement, Rosie Godbout vit et travaille à Montréal jusqu’en 2014, après quoi elle s’installe à Saint-Armand. Elle est toujours active dans le domaine de la production et est également membre du Conseil des arts textiles. Elle enseigne au Centre des métiers d’art en construction textile.
Tamara Rumilar
samedi 7 juin
heure : 13 h
Voici des informations sur l’équipement de Kuhimimo pour l’atelier.
Habituellement, le Kuhimimo est utilisé pour fabriquer des bracelets, soit des petits cordonnets.
Voici l’équipement de base pour créer de gros cordonnets avec la technique Kuhimimo :
– un disque rond de 6 à 8 pouces
– 4 bobines en bois (ou petits poids)
– un pied plateforme avec un trou au centre
– Un petit ourdissoir à 2 bâtonnets minimum et d’au moins 15 pouces de long
– 4 brins : fils de coton 2/8 de préférence ou un peu plus gros
Cela requiert un équipement simple et peu coûteux vendu en ligne sur des sites populaires.
Pour les bricoleuses :
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Disque fabriqué avec du carton épais ou autres avec de petites incisions pour insérer le fil ;
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Les bobines : pots de pilules remplis de 5 cents (tous de poids identiques) ;
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La plateforme peut être un tabouret avec un trou, ou fabriquée en carton. Le principe est que le disque puisse être installé sur une surface ou l’on tresse avec le cordonnet à la verticale avec les poids de chaque côté, comme sur la photo.
Stacey Harvey-Brown
samedi 7 juin
heure : 8 h 30
Effets optiques avec tissage d'ombre et
Deflected DoubleWeave
En tissage, plusieurs possibilités s’ offrent à l’ artisane, dont les effets d’ optiques provoqués avec la technique du Tissage d’ ombre. Cela est fascinant puisque les distances focales changent. Tout d’ abord, une zone domine, puis une autre et deviennent soudainement visuellement tridimensionnelles ! Le tissage d’ ombre et le Deflected Doubleweave sont des techniques exaltantes pour étudier entre autres, ces phénomènes. Comment les différents aspects du tissage d’ ombre sont-ils fabriqués ? Au cours de cet atelier virtuel, les participantes apprendront les deux systèmes les plus largement utilisés soit Atwater et Powell. De plus, elles découvriront comment transformer un tissage d’ ombre en Deflected Doubleweave pour créer des effets d’optiques plus complexes de 4 à 24 cadres.

Mylène Boisvert
samedi 7 juin
heure : 10 h 30
Démarche artistique :
À travers différents projets, Mylène Boisvert explore les histoires collectives véhiculées par les étoffes, la mémoire d’espaces domestiques disparus, ainsi que les gestes attentifs de création qui émergent d’entretiens conviviaux, furtifs ou silencieux. Le papier, élément central de sa démarche, constitue le point d’ancrage de ses réflexions. Reconnaissant pleinement le savoir-faire associé à sa fabrication, elle manipule chaque feuille acquise avec délicatesse, créant de légères trames spatiales à partir de fils de papier faits à la main. Ces compositions linéaires se mêlent parfois à d’autres dessins, à des photographies d’archives et à des objets volontairement fragmentés et détournés de leur fonction initiale. À chaque nouvelle œuvre, elle adapte ses techniques et sa gestuelle. Elle élabore ainsi progressivement un langage visuel et textile singulier, nourri d’un lexique personnel, qu'elle applique avec minutie tout au long du processus de création.
Résumé de la conférence :
Lors de cette conférence, elle met en
lumière les thèmes qui nourrissent ses
réflexions en présentant quelques-uns
des projets qui occupent une place
toute particulière dans son parcours
artistique. Elle prend également le temps
de faire quelques détours afin de
présenter ses outils de travail. Enfin,
elle partage les raisons profondes qui motivent son engagement dans une démarche de recherche-création qui allie textile, dessin et sculpture avec la matière papier tout en soulignant l’importance de sa transformation en fils.

Groupe de recherche
présentation des travaux
samedi 7 juin
heure : 15 h

Ute Wolff
samedi 7 juin
heure : 16 h 15

« Matérialité expressive »
Ayant obtenu une maîtrise en design textile en Allemagne, Ute Wolff emmène tout d’ abord les participantes au congrès, dans son pays d’ origine. Il est plus précisément question de sa ville natale et de la ville de ses études, des lieux qui l’ ont fortement imprégnée pour ensuite revenir à Montréal où elle y vit et y travaille depuis bientôt 20 ans.
Lors de la conférence, elle parlera de son parcours et de sa démarche artistique à travers différents projets.
Finalement, comme elle poursuit une pratique hybride entre art, artisanat et design, elle aspire à une interprétation qui est contemporaine et poétique. Elle invente des paysages textiles afin de répondre à un besoin d’ objets sensuels et contemplatifs en cette ère numérique.
Ses explorations cherchent à éveiller un regard plus intime sur le monde matériel en vue d’une plus grande durabilité affective.
Chriztine Foltz
dimanche 8 juin
heure : 8 h 15

Perles de papier en origami
Les perles fabriquées lors de l’atelier utilisent du papier cartonné, imprimé avec les motifs au choix de la participante ou en découpant des images comme celles de calendriers épais afin de créer des perles individuelles. Choisir la couleur comme accent tout en perfectionnant les techniques de tressage de papier pour créer un collier à porter sur une bande de cuir, un cordon tressé ou une autre forme de collier. Cette technique lui a été enseignée il y a plus de 20 ans par un membre de la Weavers’ Guild of Boston, un mathématicien, qui l’avait apprise d’un Russe qui l’avait lui-même apprise d’une Japonaise. Comme beaucoup d’arts manuels, elle est destinée à être transmise pour être utilisée par les générations futures. Elle a également été présentée dans l’émission de HGTV : , en 2005.
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Liste des fournitures :
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Papier cartonné imprimé (8,5" x11 » ou A4)
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Les bandes de papier font 3/8 » de large. Les tailler avec un outil, au choix.
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Fil pour enfiler les perles. Le Tencel 10/2 convient bien, tout comme le coton 8/2-12/2. Le collier est enfilé avec les perles crées ou en alternance avec des perles de verre et des fermoirs pour finir votre pièce.
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Patience !!! (Je ne parle pas français, mais je connais « droite » et « gauche »)
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Du plaisir ! Nous devrions nous amuser tout en intégrant ce nouveau produit dans votre répertoire personnel de techniques.

Murielle Gagnon
dimanche 8 juin
heure : 10 h 15
Muséologue de formation, Murielle Gagnon œuvre depuis 25 ans dans le milieu muséal. Elle occupe, entre autres, les fonctions de directrice conservatrice du Centre historique des Sœurs de Sainte-Anne où elle participe à l’informatisation des collections et à leur rénovation complète ainsi qu’au développement de l’exposition permanente du lieu. Elle siège à divers conseils d’administration auprès d’organismes. De plus, elle est consultante pour des projets d’exposition, de gestion de collections, de mise en réserve et de développement de base de données pour des musées, des organismes et des communautés religieuses.
En 2017, elle est recrutée par l’ancien directeur du MUMAQ (Musée des métiers d’art du Québec), Pierre Wilson, pour mener à bien le projet et le scénario de renouvellement de l’exposition permanente du musée. Cette exposition Objets témoins, une histoire des métiers d’art du Québec, s’est vue attribuée le prix de l’Association des musées canadiens de la meilleure exposition permanente en 2022. En 2020, Murielle Gagnon, intègre officiellement l’équipe du MUMAQ à titre de conservatrice, puis au début 2023, elle est nommée cheffe conservation et expositions. En avril 2023, le conseil d’administration lui demande d’assurer l’intérim de la direction du musée, son poste de directrice générale et conservatrice est officiel depuis janvier 2024.